TEN YEARS AFTER à "La Passerelle"

Florange, France -  Mars 7, 2009

Link to Newspaper Interview and Pictures by Christian Fix

       

 

   

 

 

"The concert was great..

After the show, I see Leo and ask "What about the DVD ?"

Leo answer : "it comes soon"

After the Drum solo, Ric speak in French

People was happy after one hour and 45 minutes of great music

Interview in a french Newspaper : In French ( Sorry)"

 

Groupe de blues rock anglais créé en 1965, Ten Years After a explosé aux yeux du monde à Woodstock avec une version aussi hallucinante qu’hallucinée de I’m going home. Votre carrière aurait-elle été la même sans cette incroyable exposition ?

Leo LYONS, bassiste : «Je ne sais pas mais il est certain que ce festival et surtout le film qui en a été tiré ont contribué à nous faire connaître, bien au-delà de ce que nous espérions. On avait déjà tourné aux Etats-Unis, mais c’était dans de petites salles, avec quelques centaines de spectateurs tout au plus. A Woddstock, on s'est retrouvé devant une vraie marée humaine. J’ai souvent l’impression de passer pour un ancien combattant quand je parle de ça. En tout cas, à l’époque, en1969, je n’aurais jamais pensé que 40 ans plus tard, on m’en parlerait encore (rires). C’était une période formidable pour la musique. Tout le monde avait des idées, ça bougeait dans tous les sens. Certains voulaient changer le monde, d’autres étaient plus dans le trip sex and drugs and rock’n’roll. Nous faisions partie de la seconde catégorie.» Après plusieurs séparations et reformations, Alvin Lee, le principal auteur-compositeur avec vous, a décidé d’abandonner le navire en 2002.

Il vous manque ?

«Honnêtement, de moins en moins. Les jeunes qui assistent depuis sept ans à nos concerts ne le connaissaient pas. Et puis ça devenait de plus difficile de travailler avec lui, surtout que travailler, ça n’a jamais été vraiment son truc (rire pincé).»

Joe Cooch, qui le remplace aux guitares et au chant, pourrait être votre fils…

«C’est vrai puisqu’il n’a que de 32 ans et que j’en ai le double. Mais vous savez, à l’âge de 27 ans, je me trouvais moi-même trop vieux pour jouer dans un groupe de rock. Au final, je suis toujours là, alors je sais par expérience que c’est dangereux de parler d’âge (rires). Plus sérieusement, je le considère surtout comme un ami. Il est plein de talent et déborde d’enthousiasme. Il n’essaie pas de jouer à la manière d’Alvin mais apporte sa touche personnelle, son propre style. Il nous a apportés du sang neuf.»

Qu’est ce qui vous fait continuer, non pas 10 mais 44 ans après ?

«J’ai la chance d’être en bonne santé. Je prends du plaisir, j’aime jouer et j’ose espérer que le public en prend aussi, que ce soit quand on lui ressert I’m going home ou Good morning school girl que quand on lui présente nos dernières compositions. Tant que je peux faire ce que j’aime, être sur scène, je m’estime chanceux. Le reste, vous savez…»

Propos recueillis par Olivier MENU. Ten Years After à La Passerelle à Florange, ce soir à 20 h 30.

 
 

The Gig:

Working on the road

King of the Blues

Angry Words

Big black 45

50,000 miles

Hobbit

Love like a man

Slip slide

Change the world

Little schoolgirl

I can' t keep from crying

Going home

Reason why

Choo choo mama

 

 

 

Merci beaucoup à Christian Fix de son contribution !

 
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